Prochain événement :

R. Toros « R. Toros, si je sculpte… »

Hommage au sculpteur Toros décédé en 2020, l’exposition « R. Toros, si je sculpte… » présentera une vingtaine de dessins préparatoires et près de trente-cinq sculptures, des œuvres fortes et épurées qui témoignent de l’intimité de l’artiste et de l’homme.

Cette exposition posthume marquera également le quarantième anniversaire d’une sculpture monumentale de l’artiste, le Monument aux victimes du génocide arménien érigé sur la place François Villon à Aix en Provence.

Du 19 octobre au 31 décembre 2023 dans la galerie Gothique du Musée des Tapisseries.
Entrée libre


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Mes vacances aux musées

Du 17 au 21 avril 2023

Pour les vacances, cap sur les musées !

Une manière ludique de découvrir le patrimoine et les collections et de surfer dans le monde de l’art avec curiosité ! Les musées d’Art et d’Histoire (Musée des Tapisseries / Musée du Pavillon de Vendôme / Musée du Vieil Aix) proposent des visites-ateliers pour vos enfants de 7 à 10 ans. Chacun d’entre eux repartira avec un objet qu’il aura réalisé en lien direct avec la thématique de la visite.

Conférence, Corinne de Battista

Corinne de Battista est diplomée de l’ESAAix (Ecole supérieure d’art d’aix-en-provence) en 1995. A travers le dessin et l’utilisation du textile, l’artiste développe un travail qui parle de l’humain, de son identité, du déplacement des individus, des rencontres, des disparitions et de ce qui reste à travers l’histoire, comme un ultime témoignage. Le voyage temporel prend une place particulière dans ses recherches plastiques, il se manifeste par l’utilisation de
matériaux, d’objets, de photographies qui constituent une « matière ¡ première ». Ce travail est également intimement lie aux recherches sur le paysage géographique et cartographique. Il évoque et invoque les frontières, les separations ou les liens, avec l’idée persistante que nous sommes dans un éternel continuum.

Conférence à l’ESAAIX, jeudi 13 avril 2023 à 18 h 30

Exposition « Prenez le pli »

Jusqu’au 2 avril 2023 au musée des Tapisseries

Ondulations et déformations résultant de contraintes, le plissement affecte aussi bien la géologie que la peau. Une géométrie complexe et poétique, entre concavité et convexité, synclinal et anticlinal, s’élabore au coeur de chaque pli, qu’il procède de mouvements naturels ou soit créé artificiellement par la main de l’Homme. Plier, plisser, froisser, chiffonner, draper… autant de manières de créer des plis, et ainsi de transformer en volume une surface bi-dimensionnelle.

Tout au long des salles, effets froissés, bouillonnés, froncés; fraises, godrons et ruchés; plissés soleil ou Miyaké; péplum et chitons inspirés de l’antique dialoguent ainsi avec les tentures des Aventures de Don Quichotte et des Grotesques d’après Bérain, riches en représentations d’étoffes drapées.Des pièces et des outils empruntés à l’atelier marseillais de plissage-broderie Les Filles d’Hortensia, illustrent les différentes techniques de plissage. Un hommage est également rendu à Geneviève Sevin-Doering, décédée en 2021. Costumière pour le TNP formée par Nadine Cassandre, elle s’est nourrie du costume traditionnel et des drapés antiques pour inventer, à la fin des années 60, la coupe en un seul morceau.

Commissaire d’exposition, Valérie Brotons, responsable du Musée des Tapisseries et des collections patrimoniales d’art lyrique de la Ville d’Aix-en-Provence.

Visites commentées les mercredi à 11h sur réservation au 04 42 91 88 74 ou à animationpavillon@mairie-aixenprovence.

Exposition  « Que l’amour me soit conté »

Nouvel accrochage des collections du musée
Jusqu’au 12 mars 2023 au musée du Pavillon de Vendôme

« Quelques bouquets de fleurs, des portraits de princesses, de comtesses, de ducs, de barons viennent au fil des salons célébrer l’amour au cœur de l’hiver !
Le musée du Pavillon de Vendôme propose un nouvel accrochage de ses collections, peintures, dessins, gravures des XVIIe au XXe siècles soulignant l’histoire de cette folie construite par le Duc de Vendôme pour y abriter ses amours avec Lucrèce de Forbin Solliès dite la Belle du Canet. »

Lucrèce de Forbin Solliès dite « La Belle du Canet »

Dans le cadre de l’exposition, une salle est consacrée à Henri Dobler et son autoportrait acquis récemment par les AMA pour le Musée du Pavillon de Vendôme y est exposé !

Henri Dobler (1863-1941) autoportrait « Mon portrait à 28 ans » 1890, aquarelle

Exposition « Trésors d’étoffes provençales, circulation, fabrication et passion d’indiennes »

Jusqu’au 26 février 2023 au musée du Vieil Aix

De par son ouverture sur la Méditerranée le port de Marseille accueille très tôt des œuvres provenant d’Orient. Les indiennes, cotonnades peintes, teintes ou imprimées portant des motifs décoratifs floraux et animaliers, parviennent ainsi sur le sol européen dès le XVIe siècle. Elles connaissent un succès croissant tout au long du XVIIe siècle, en raison de leur beauté et solidité, d’abord dans le décor intérieur puis dans l’habillement. L’engouement est tel que l’importation et le commerce d’indiennes sont frappés d’interdiction royale dès 1686, et ce jusqu’en 1759. C’est dans ce contexte de pénurie que la fabrication d’indiennes provençales apparaît, celles-ci devenant peu à peu un trait caractéristique du costume traditionnel local. Nombreuses sont les cités à se lancer dans la production de cette étoffe, comme Aix-en-Provence à partir du tournant des années 1760. En 1784 la ville compte une dizaine de fabriques, représentant jusqu’à mille employés/ées, la plus importante étant celle des Infirmeries qui prend place au bord de l’Arc, sur le site de l’ancienne bastide du roi René.
Tout au long du parcours l’exposition du musée du Vieil-Aix donnera aux visiteurs l’opportunité de découvrir des chefs-d’œuvre d’indiennes rarement montrés, voire inédits, en raison de leur grande préciosité et fragilité. Une des œuvres majeures, une toile de fabrication indienne à décor d’arbre de vie, a ainsi fait l’objet d’une restauration spécialement pour l’événement. Le parcours permettra aux visiteurs de comprendre les conditions d’apparition d’un textile devenu iconique en Provence, ses techniques et évolutions, et d’en percevoir aussi tout l’héritage encore vivace aujourd’hui. Ayant été réalisées lors d’une résidence chez les Olivades, des œuvres de l’artiste Victoire Barbot apporteront un regard contemporain sur ces collections patrimoniales. Cette plasticienne, diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, s’est immergée dans l’histoire de cette fabrication pour se l’approprier et en déconstruire les techniques, proposant ainsi une relecture actuelle et personnelle de la création d’indiennes.

Commissaire d’exposition, Milène Cuvillier, conservatrice du patrimoine, responsable du musée du Vieil Aix, assistée de Claudine Ripoll.

Cette exposition est réalisée en partenariat avec Voyons voir art contemporain et territoire, avec la collaboration des maisons Les Olivades et Souleïado qui ont aimablement accepté de prêter des pièces de leur fonds patrimonial pour l’évènement.

Visite commentée de l’exposition les jeudi à 15h sur réservation

Renseignements et réservation au
04 42 91 89 78 ou à
ripollc@mairie-aixenprovence.fr


Sophie Whettnall « Les étoiles ne dorment jamais »

Exposition jusqu’au 22 janvier 2023 au musée du Pavillon de Vendôme et dans ses jardins

En partenariat avec Chroniques, dans le cadre de la Biennale des imaginaires numériques avec la nuit pour thématique, l’exposition de Sophie Whettnall nous invite à la contemplation en s’amusant de nos perceptions. L’impression commence dès le jardin, au milieu des parterres à la française du musée du Pavillon de Vendôme, sur lesquels de mystérieuses ombres créées par l’artiste jouent avec celles des platanes et des chênes tricentenaires, conférant à l’ensemble un caractère étrangement réel. Le trouble se confirme dans les espaces intérieurs du musée. Les installations de l’artiste belge nous y donnent le sentiment de déambuler la nuit sous un ciel étoilé, dans un état de conscience modifiée ou dans un rêve éveillé.

Commissaires d’exposition Christel Pélissier-Roy et Mathieu Vabre

Visites commentées les mercredis à 15 h sur réservation au 0442918874 ou à animationpavillon@mairie-aixenprovence.fr

Midnight sun, installation vidéo
Black dust, papier, ombre d’arbre portée
Midnight sun, installation vidéo

Boris Labbé « l’infini turbulent »

Exposition jusqu’au 6 mars 2022 au musée des Tapisseries

Conçues à partir de dessins à l’encre de Chine ou à l’aquarelle, les vidéos expérimentales  de Boris Labbé conjuguent les techniques du cinéma d’animation et celles de la  numérisation. L’artiste y emprunte à l’imaginaire des peintres primitifs flamands, au  cinéma expressionniste ou d’anticipation, aux classiques de la peinture et de la littérature  et commerce avec des thèmes récurrents : répétition, métamorphose, disparition,  renaissance, recommencement perpétuel…, dans lesquels forme et fond se fondent et se  répondent.


Une « rétrospective * » d’une dizaine d’années des travaux de Boris Labbé est présentée  actuellement conjointement au musée des Tapisseries et à la Galerie départementale 21  bis Mirabeau, incluant plusieurs installations audio visuelles en collaboration avec le  compositeur Daniele Ghisi rencontré lors d’une résidence à Madrid. Boris Labbé a aussi  participé au mapping qui a notamment animé la façade de l’église de la Madeleine durant  les soirs de décembre dernier.


Le musée des Tapisseries propose, dans la galerie gothique, une interprétation du travail  de scénographie que l’artiste a tout récemment imaginé pour le chorégraphe Angelin  Preljocaj : Le Lac des Cygnes. L’installation vidéo retravaillée, re-sonorisée, ne garde du  titre original que la première partie : Le Lac (2020). Les vidéos suivantes s’intéressent aux  éléments primordiaux (l’eau, la fumée, les nuages, les oiseaux, la forêt, l’architecture,  l’usine…) pour les mettre en tension permanente. A l’étage, d’autres travaux et films  s’inspirent des danses et chants traditionnels des Aïnous, peuple du Nord du Japon (la  série Sirki, 2020), des mouvements et glissements de terrain à l’origine de la formation  des montagnes (Orogenesis, 2016), d’un organisme qui cherche à se renouveler, mais ne  trouve jamais sa forme finale, faisant ainsi référence explicitement à Deleuze et Guattari  (Rhizome, 2015).


En contrepoint, trois vidéos et des dessins préparatoires sont présentés à la Galerie  départementale. Boris Labbé y montre un aspect profond et sombre de ses recherches. Avec « L’infini turbulent » il nous est impossible d’échapper aux grandes questions : nous  et notre action sur l’environnement, nos schémas de construction physique, mentale, de  fonctionnements sociaux etc…


Exposition à visiter jusqu’au 6 mars 2022 au musée des Tapisseries, jusqu’au 22 février au 21 bis Mirabeau, en méditant sur cette citation d’Henri Michaux  : « On est entré dans  une zone de chocs. Phénomène des foules, mais infimes, infiniment houleuses. Les yeux  fermés, on a des visions intérieures. »

Curieuses miniatures

Jusqu’au 24 avril 2022 au musée du vieil Aix

Miniatures, maisons de poupées, modèles réduits, maquettes…, le musée du Vieil Aix conserve dans ses collections, bien des objets de petites, voire de très petites dimensions, insolites, étonnants, émouvants, qui touchent aux domaines les plus divers.
Il semble opportun de les sortir des réserves, et de présenter côte à côte tous ces objets qui révèlent des moments de vie.


Ainsi les reconstitutions de scènes historiques (avec personnages sophistiqués en porcelaine de Saxe) voisinent avec les santons-puces, crèches et santibelli en terre cuite ; le théâtre miniature, en vogue dans les hôtels particuliers des familles aristocratiques, avec les « beatihos », modestes boîtes vitrées représentant des cellules de carmélites ; le mobilier des maisons de poupées avec celui réalisé par les compagnons ébénistes pour leurs chefs-d’œuvre de maîtrise ; les maquettes de monuments avec les modèles en réduction de robes et tenues proposées par la couturière à sa clientèle…


A cet inventaire à la Prévert, on se doit d’ajouter le « Modello » de Gaulli exceptionnelle maquette en trois dimensions (du XVIIe siècle) d’un projet non réalisé pour l’atrium du baptistère de Saint Pierre de Rome. Nul doute que ce petit patrimoine, confié au musée depuis des générations par les familles saura captiver le public, petits et grands…

Yves Schemoul « Rouge, Camera Calda »

Exposition jusqu’au 27 février 2022 au musée du Pavillon de Vendôme

Inauguré en 2013, poursuivi en résidence d’artiste à la Villa Médicis et augmenté au fil des expositions, le travail monochromatique du plasticien pour la Camera calda s’articule autour de pièces de natures très diverses et associe dessin et volume, empreinte et matrice dans une résonance singulière.

Exposition « Rouge Camera Calda » d’Yves Schemoul